Alors, on n’est pas bien là ?

Nonchalant, le président du nouvel ensemble régional ? Meuh non !  Si on en croit Les Échos, Philippe Richert, serait accusé par certains d’être carrément trop attentiste, alors qu’il prend juste le temps de vivre…

Un an après la fusion des anciennes régions de l’Est, l’unité semble encore loin et les critiques pleuvent. En Lorraine par exemple, l’élue PS Rachel Thomas a encore en travers de la gorge l’abandon de plusieurs projets emblématiques de l’ancien exécutif : l’aménagement de l’ancienne base aérienne de Chambley, les investissements gelés de la base de loisirs de la Madine, la Vallée européenne de l’énergie et des matériaux… Un mécontentement parmi d’autres qui, pour certains dans l’opposition FN et PS, seraient dûs viviblement à la préférence alsacienne du président du Grand Est, Philippe Richert : « On voit bien que le coeur de la région est à Strasbourg »… Richert ne peut s’empêcher de mettre en avant la supériorité de la gestion de l’Alsace qu’il présidait auparavant !

« Nous arrivons à faire des choses que l’on n’aurait pas pu faire seuls », reconnaît celui-là même qui s’opposait initialement à la fusion des régions. Pour lui, le Grand Est offre aussi un interlocuteur de choix aux trois Länder allemands frontaliers.

Mais bon, on ne lui en veut pas trop, apparemment, la rancune n’est pas le genre de la maison : « Philippe Richert est coincé dans des logiques d’appareil. C’est à lui de siffler la fin de la récréation », lance l’Alsacienne Anne-Pernelle Richardot, coprésidente du groupe PS au conseil régional. Pour le Champardennais Patrick Tassin, président du Conseil économique, social et environnemental régional (Ceser), « On reste dans une période de transition. » Pas de quoi s’énerver, en fait.

 

Question purement rhétorique

Où et quand voir les comiques made in Grand Est ? C’est la question que pose l’Est Républicain, déplorant qu’il faille aller jusqu’à Paris pour rigoler façon Grand Est… Mais ce doit être pour la forme, vues les grosses blagues que nous font les politiques à longueur d’année. Heureusement d’ailleurs que nous avons le sens de l’humour.

 

De l’insolite dans nos assiettes !

On découvre, toujours dans l’Est Républicain, que certains hypermarchés vendent des pavés de viande pour le moins insolites pour les fêtes de fin d’année. Interrogé par le journal, le directeur du zoo d’Amnéville trouve cela « de mauvais goût ». La société bretonne qui fournit un hypermarché Cora au Sud de Nancy dit s’approvisionner dans des élevages d’Australie (kangourou), du Zimbabwe (crocodile) et d’Afrique du sud (zèbre). « Tout cela est soumis à une réglementation draconienne. Nous sommes soumis à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (Cites). Chaque année, les Fraudes nous contrôlent », ajoute l’entreprise. Encore heureux ! Manquerait plus que mon pavé de crocodile soit en fait des vieux restes de cheval de chez Findus !

 

Lendemain de fête : bouche pâteuse et gueule enfarinée

Manuel Valls, en déplacement à Strasbourg (Bas-Rhin), a été victime jeudi dernier d’une attaque à la farine. Le jeune enfarineur a été placé en garde à vue mais aucune plainte n’a été déposée, selon Marianne.

Candidat à la primaire de la Gauche, Manuel Valls faisait tranquillement son petit tour de Strasbourg à la recherche d’électeurs… Alors que l’ex-Premier Ministre entrait au Café Broglie où il avait rendez-vous avec des élus locaux à 14h, un individu a surgi. Ce dernier, armé d’un sac de farine, a fait ce qu’il avait à faire avant d’être arrêté par la police. Ses motivations semblent être politiques. Au cri de « 49.3 on n’oublie pas ! » l’enfarineur a sans doute voulu faire passer un message… Peut-être souhaitait-il faire remarquer au candidat qu’il doutait fortement que cet article de la Constitution (utilisé 6 fois par le premier ministre d’alors, Manuel Valls, pour faire passer en force les lois Macron puis El Khomri) soit supprimé s’il est élu en 2017 ? Cela ne semblait pas si clair pour Manuel, le pauvre a tout compris de travers : « La farine sans gluten, c’est un bon présage ». Pas le choix, va falloir lui faire un dessin !

 

 

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