L’Eurométropole de Strasbourg devient une grande
« Depuis ce dimanche 1er janvier, cinq nouvelles communes ont rejoint l’Eurométropole de Strasbourg, qui compte désormais 33 communes » peut-on lire sur le site de France Bleu…
Achenheim, Breuschwickersheim, Hangenbieten, Kolbsheim et Osthoffen formaient la communauté de communes des Châteaux, à l’Ouest de la capitale alsacienne. Mais ça, c’était avant ! En effet, ces villages totalisent 6500 hab, ce qui est insuffisant pour pouvoir former une comcom, selon le cadre fixé par la loi NOTRE (soit une population minimale de 15000 hab). La communauté urbaine de Strasbourg, qui comptait déjà 28 communes, en compte désormais 33 (chiffre sacré chez les Chrétiens et les médecins) soit 480000 habitants, ce qui représente 45% de la population du Bas-Rhin… Une grande fille, la 7ème de France ! En espérant que cela lui donne un peu le sens des responsabilités.
Démographie encore
« Entre 2009 et 2014, le nombre d’habitants a augmenté de 0,1% en moyenne chaque année quand la croissance nationale atteignait 0,5% », ce qui fait dire à l’Insee que la démographie de la nouvelle région Grand Est est “atone”… C’est un peu court, comme dirait Cyrano. Amorphe, indolent, terne, paresseux, mou du genou, il existe tant de mots pour dire le manque de vigueur d’un territoire devenu obèse ! “Atone” ne nous dit rien de plus que ses 5 lettres, et c’est tout ce que cela inspire à l’Insee. Ah, bah en fait, c’est tout ce que cela nous inspire, à nous aussi.
Mais à l’Est du Grand Est, on continue d’être dynamique et attractif avec Strasbourg (+0,3% de taux de croissance en moyenne chaque année) et Colmar (carrément +0,5% !) alors qu’à Mulhouse rien ne bouge, pas d’exode massif.
Heureusement, « les communes dont la population progresse fortement sont des communes périphériques des grandes villes » de même que les communes frontalières comme Saint Louis. Ouf, il reste des valeurs sûres dans ce monde où tout fout le camp.
Noël Tosi, la tête du FC Mulhouse
Il se passe toujours quelque chose dans le monde du ballon rond, même quand il ne se passe rien de spécial. On apprend ainsi que le bonhomme fraîchement en place à la proue de l’équipe haut-rhinoise est « passé notamment par le Nîmes Olympique, Dijon, Angers, Créteil, Arles, Avignon et plus récemment Chasselay. Il a dirigé son premier entraînement à 17h et est épaulé par un adjoint, Éric Descombes, pécise le club » avant d’ajouter sa petite biographie à la suite de l’article. Wouaouh ! Vous n’en demandiez pas tant mais… Tout, tout, tout, vous saurez tout sur le Tosi !
Une raison de plus d’aimer l’Alsace
En Alsace, pas de sectarisme, on trouve aussi de la charcuterie dans la galette des rois. « La tourte des rois : comme la galette des rois, elle est coiffée d’une couronne et contient une fève qui décline les diverses spécialités de la charcuterie alsacienne ». Alors avis aux amateurs de bonbons au boudin noir et de yaourts au museau mais aussi aux adeptes de la fabophilie. J’entends déjà ma petite nièce s’extasier après avoir mordu dans sa part de tourte aux joues de porc marinées : “Oh, la zolie fève en forme de presskopf, c’est cro minion !”
Encore une fois, L’Alsace est pionnière.