On pourrait en douter, mais il y a bien une majorité à la tête du Grand Est.
Naturellement, elle entend le rester, mais…
L’une des premières conséquences de ces tensions est l’absence des élus LR 67 de la région lors des instances du parti.
D’autres-parts, certains reprochent à Georges Schuler (Maire de Reichstett) d’avoir fait exploser le groupe à l’Eurométropole et surtout de nettes tensions existent entre les proParisiens et ceux remettent en cause le principe du Grand Est !
À ce sujet, Elsa Schalck et Pascal Mangin sont les grands absents des réunions des dirigeants LR…
Ces deux-là n’hésitent pas à passer régulièrement des appels parisiens pour s’assurer les bonnes grâces au siège du parti à l’approche des prochaines élections municipales. D’autres collent aux bottes de Valérie Debord pour obtenir le même résultat.
Dans le Haut-Rhin, il se dit que d’amicales pressions sont exercées sur les pro-Alsace … Soit par le biais d’éventuelles d’investitures aux sénatoriales, soit en soutient lors de vote lors des élections internes. Nous suivrons de près ces élus afin que nos lecteurs soient avertis.
La panique Unser Land !
Même si elle ne change pas la face du monde ni ne colmate les faiblesses du mouvement Unser Land, sa campagne d’affichage énerve. D’abord en Alsace, puis en Moselle.
Un observateur patenté voit dans cette démarche la volonté d’Unser Land de tenter de présenter des listes Régionalistes et Solidaires dans l’ensemble des départements du Grand Est… S’il y arrivait, le mouvement régionaliste ne pourrait gagner, mais pourrait faire perdre.
L’affichage en Moselle a encore plus étonné. Des élus bien pensants ne comprenant pas que la crise alsacienne s’élargisse à Metz.
Discrètement, les cadres de LREM observent d’ailleurs cette situation. Leur liste, lors des prochaines élections régionales, taillera des croupières à la majorité LR-UDI.
Une alliance avec le centre ou une partie de la gauche pourrait alors renverser les équilibres.
Les alliés d’aujourd’hui ne le seront pas demain. « Il faudra que la droite vire tous les candidats trop à droite » annonce un observateur intéressé et en marche, sous la promesse du silence.
À peine remise du « départ » de Christophe Kiefer, le cabinet, lui, a conservé ses « bonnes habitudes ». Il observe la toile, dresse une liste des « non compatibles » et vient jouter de temps en temps.
La peur du moment reste la création d’un groupe Alsace au sein de la région. La sortie d’André Reichardt, les soubresauts de Justin Vogel laissent à penser que l’idée est encore « viable ».
L’ombre d’Adrien Zeller plane sur l’Hôtel de Région. Lui avait osé créer son groupe, lui avait osé affirmer qu’il fallait défendre l’Alsace. Certes, il était centriste.
La Majorité du Grand Est est repliée sur elle, sur son nombril. Elle en oublie les oppositions qui travaillent à leur destin…
La Majorité du Grand Est préparé son séminaire des 8 et 9 septembre.
Côté hébergement, tout est cadré : « Si vous nous rejoignez dès le samedi, nous vous rappelons que votre nuit d’hôtel du samedi soir est à régler par vos soins et qu’un remboursement de 90€ (pour les hôtels situés à Strasbourg) ou 70€ (pour les hôtels situés en dehors de Strasbourg) interviendra a posteriori après transmission à la Région de la facture dans les conditions habituelles de remboursement en matière de formation. »
Côté programme le dimanche est consacré au bilan, le samedi est lui « touristique » :
À partir de 14h00 : Accueil à la Maison de la Région
15h00 : Visite du Parlement Européen
17h00 : Trajet en bateau mouche du Parlement Européen jusqu’au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg avec possibilité d’une dégustation de vins d’Alsace à bord.
18h30 : Balade découverte de la Petite France à la Cathédrale
19h30 : Cours particulier “Comprendre l’Alsacien en 1 leçon” avec Huguette Dreikaus à la Winstub Zuem Strissel
20h30 : Soirée Tartes Flambées à la Winstub Zuem Strissel !
Si vous voulez taquiner la « Majorité Régionale », vous savez déjà où les rencontrer.
Il y a des ponts pour agiter les drapeaux rot un wiss sur le parcours des bateaux « mouche » !
Barbara Desvilles
Formules |
L’équipe Heb’di vous remercie de tout cœur et ….
Que vive la Liberté de la Presse !!!
Un grand merci et à très bientôt,
Alors que la région Grand Est tente encore de se justifier sur la dépense aussi couteuse qu’inutile de l’achat d’un appartement à 3 millions d’euros dans les beaux quartiers parisiens. Nous apprenons que les conseillers régionaux s’apprêtent à s’envoyer en l’air !
Les grosses dépenses des collectivités locales sont réglementées par une procédure d’appel d’offres.
C’est ainsi que le Grand Est a lancé un appel d’offres pour l’« Achat d’espaces publicitaires et de prestations diverses de communication et de promotion dans le cadre de la manifestation ” Mondial Air Ballons 2019 ‘’ »
Nous sommes toujours incroyablement surpris de constater à quel point la bande à Rottner a un besoin de reconnaissance.
S’afficher sur des montgolfières dans l’espoir d’être vu de Nogent-sur-Seine à Altkirch, pourquoi pas ?
Le document émis par la Région (qui semble complètement à l’ouest en ce moment) explique que le « Mondial Air Ballons 2019 » fera pour la première fois l’objet d’un naming « Grand Est ».
L’événement aura lieu du 26 juillet 2019 au 4 août 2019 à Chambley.
Il est précisé que l’événement rassemble 7 000 médias français et étrangers. « Une réelle opportunité pour la Région Grand Est en lui permettant d’accroître sa notoriété auprès du grand public ! »
Il est donc proposé à la Commission d’Appel d’Offres d’attribuer le marché à l’association«Les Portes du Ciel » pour un montant de 800.000,00 € (environ 1000 mois de minimum vieillesse)
Une opportunité vous disiez…. !
« Magie blanche pour élue verte », c’est ainsi que Jean-Marie Kutner intitule le troisième paragraphe d’un post sur Facebook :
Le monde est petit et le hasard d’une soirée m’a fait rencontrer une proche de Madame la Maire, qui me racontait, très sérieusement que celle-ci, présentait de mauvaises ondes dans le bureau mairial… et que sans doute ces mauvaises ondes seraient à l’origine des défaites successives des deux maires sortants… ce dont elle voudrait de prémunir.
Aussi aurait-elle, selon cette proche, fait procéder au désenvoutement du bureau, séance thérapeutique au cours de laquelle on aurait brulé de l’encens purificateur
Cette histoire me paraît assez invraisemblable, pourtant, cette personne avait l’air très sérieuse……
Par saint Bové et tous les archanges verts, jusqu’où se loge le mysticisme !!!!”
En plein débat sur la laïcité, le sujet se diffuse, prête à sourire, puis l’on s’interroge : Nisand, Kutner… La mairie de Schiltigheim pourrait-elle renfermer une « malédiction » ?
Mais pour cela, il faudrait un « fantôme » ! Et il n’y en a pas. Alfred Muller a fait son temps dans ces locaux et il file une retraite sereine. Les anciens DGS aussi maintenant.
S’il n’y a pas de fantômes, essayons l’idée d’un jeteur de sorts. Avec humour, on pourrait affirmer qu’il en est, du côté de Strasbourg, pour ne pas vouloir qu’une autre ville de la métropole rayonne. On en imagine bien quelques-uns (ou unes) avoir fait appel à une école des sorcières. Qui sait, il y en avait une du côté du Batsberg.
Entre Harry Potter et X-files, nous voilà donc à Schiltigheim avec l’information selon laquelle de l’encens aurait « purifié » le bureau.
Bizarrement, le post de l’ancien maire n’est que peu liké. Un autre sort ?
Autre ancien élu, Jean-Luc Muller, écrit à son tour :
A la mairie de Schiltigheim si le vaudou ne fonctionne pas il reste les gousses d’ail et cela ferait vivre nos producteurs locaux.”
De l’ail bio et en circuit court, espère-t-on aussi.
Du côté de Strasbourg, quelques voix gênées évoquent la mention par la maire d’un bureau « stressant », d’objets… On attend le communiqué officiel.
A Heb’di, nous vous en parlons de façon détendue. Il doit s’agit d’humour…
Sur mon bureau ce matin, j’ai néanmoins pris soin de poser un fer à cheval, du sel, une patte de lapin… On ne sait jamais, je suis souvent à Schiltigheim et j’ai souvent constaté des phénomènes politiques paranormaux, pas vous ?
La vérité est ailleurs, non ? N’est-il pas temps d’appeler l’exorciste de Strasbourg ? Mais non, pas les saucisses de Strasbourg !
Si l’on en croit Nicolas Domenach : “François Hollande le stupéfait et le bluffe presque. Voilà un ancien président de la République délégitimé, au point qu’il n’a pas pu se représenter, et qui du haut de son discrédit n’en dispense pas moins des leçons à la terre entière, et à son successeur en particulier. Plutôt que de se taire un bon bout de temps, plutôt que de se faire oublier – comme le lui recommandait tout le monde, y compris nombre de ses proches -, François Hollande a donc choisi de faire du bruit pour tenter de réhabiliter son bilan que personne, il est vrai, ne se précipitait pour défendre.”
Il est pathétique, certes, mais que dire de ces invraisemblables français qui font la queue sur le trottoir jusqu’au milieu de la nuit pour le voir et se faire dédicacer ce qu’il faut se résoudre à appeler livre ?
A pathétique, pathétiques et demi !
Dans Libé : “Comment l’Italie, au cœur de l’EU, s’est choisi un gouvernement eurosceptique ?”
Comment l’Italie, l’un des six pays à l’origine du projet européen et qui en a célébré les 60 ans en grandes pompes l’an dernier, est-elle devenue le premier d’entre eux à se doter d’un gouvernement populiste et eurosceptique ? Même si elle s’inscrit dans un mouvement plus large après le Brexit, l’élection de Donald Trump aux Etats-Unis ou le succès de Viktor Orban en Hongrie, l’arrivée au pouvoir de la Ligue (extrême droite) et du Mouvement Cinq Etoiles (M5S, antisystème) fait de l’Italie «une sorte de laboratoire du populisme», s’inquiétait récemment le quotidien La Repubblica. Les experts l’expliquent en premier lieu par un «désamour» envers l’Union européenne, coupable d’avoir imposé l’austérité comme seule réponse à la crise ou encore d’avoir tourné le dos quand l’Italie s’est retrouvée face au défi migratoire.”
Etc, etc…
Et blablabla et que j’invite des experts, et que j’invoque les esprits… Ce qui m’étonne, moi, c’est que la presse (pas seulement Libé) ose encore poser la question en jouant à la vierge effarouchée.
Que doit-il arriver pour que le sentiment (j’aurais pu écrire le ressentiment) des peuples européens (c’est un gros mot ?) soit pris en compte ? Qui les affreux peuples européens doivent-ils porter au pouvoir (vous aurez remarqué la subtilité consistant à ne pas dire “élire” mais “porter au pouvoir”) pour que ces messieurs-dames des salons dorés de la stratosphère politique veuillent bien ouvrir les yeux et les oreilles ?
Après des propos peu amènes tenus par le ministre français Bruno Lemaire consistant, en gros, à dire que les italiens étaient des demeurés qui avaient voté sans savoir ce qu’ils faisaient, Matteo Salvini a répliqué en disant “Que les Français s’occupent de la France et ne se mettent pas à casser les pieds des autres.”
Ben alors, Matteo, t’as pas compris que seuls les français votent “bien”?
Vers une pénurie du vin rosé cet été en France ? C’est en tout cas ce que soulignent Les Echos, repris par Le Télégramme de Brest (c’est dire si c’est grave !) expliquant que “la petite récolte du millésime 2017 ne suffira pas à étancher toutes les soifs”.
Là, mes amis, ça sent vraiment la fin !
Convenons d’abord que la grande gagnante des élections est l’abstention : 70 % des électeurs schilikois se moquent autant du béton que des espaces verts, de la solidarité que de la sécurité, des Ehpad que des écoles maternelles.
Il suffit donc de 3500 voix pour devenir maire d’une ville de plus de 30.000 habitants. On peut gouverner une ville en ne rassemblant qu’à peine 20 % de son corps électoral.
L’autre réalité est la victoire des antis… Au premier tour des anti-Kutner, au second tour des anti-Ball. L’élu LR et sa liste de rassemblement sont effectivement battus par une coalition écologisto-socialo-communiste renforcée par Jean-Marie Kutner et divers militants radicaux et centristes.
Si un Jean-Marie Kutner est « renvoyé » à Lampertheim, un Christian Ball rejoint les bancs de l’opposition.
En 2020, d’autres se feront entendre.
Antoine Splet, le représentant du Parti Communiste, remercie Jean-Marie Kutner. Il peut le faire. C’est grâce à la campagne de ce dernier que Danielle Dambach gagne les élections. Jean-Marie Kutner préférait narguer les équipiers de Christian Ball en leur adressant des pouces baissés. Vengeance tardive mais vengeance tout de même !
« Christian Ball a raté la dernière étape de son pari. En ne votant pas le budget en décembre 2017, puis en provoquant des élections anticipées à la faveur de démissions collectives, l’ex-premier adjoint (LR) avait pris toutes les formations politiques de court (en particulier « En Marche »). Tout s’était passé comme il l’avait prédit jusque-là, voire mieux puisqu’il était arrivé en tête du premier tour, dimanche 8 avril avec plus de 35% des suffrages exprimés. Mais il a trébuché sur la dernière marche, le second tour » écrit Rue89Strasbourg.
On reconnaîtra au perdant de ce second tour le courage d’avoir oser démissionner (contrairement à Danielle Dambach lorsqu’elle était adjointe de Raphaël Nisand), un courage non récompensé.
On suivra donc de près l’avenir de la nouvelle opposition. Danielle Dambach a formulé beaucoup de promesses, autant de déceptions potentielles si celles-ci n’étaient pas tenues. L’utopie de certaines promesses de campagne va vite se heurter au réel et au calendaire. 18 mois, c’est court !
Danielle Dambach a gagné. Après l’ivresse de la victoire, viendra rapidement l’impératif du quotidien. C’est sur sa capacité à tenir ses promesses et à bien gérer la ville qu’elle sera jugée en 2020.
Certains annoncent déjà le retour de Jean-Marie Kutner, l’arrivée de l’ex-adjoint Heiwy chez LREM… Les Schilikois choisiront alors, en espérant qu’ils seront cette fois plus de 30 %.
D’une certaine façon, le 3ème tour a déjà commencé.
(photo en une : l’entrée de Schiltigheim ©Ji-Elle)
La première surprise de cette élection est le score de Christian Ball. Avec près de 36 % des voix, son alliance avec Ahmed Fares, Andrée Munchenbach, Anne Meunier et Elric Ferandel (LREM) relève un premier défi.
Autour d’un programme « Schiliko-Schilikois », le tête de file de « Schilick pour Tous » fait le score, autant dans les quartiers d’habitude réservé à la droite que dans les quartiers populaires, notamment « Les Ecrivains ».
La tendance s’est dessinée dès le 1er tour, quand les réunions et rendez-vous du candidat ont rassemblé près de 1000 personnes. Les dernières opérations de sa campagne, un nettoyage d’une ville « sale » et l’annonce de la suppression des horodateurs ont encore élargi sa base.
Porté par une réelle dynamique de victoire, il devrait encore rassembler et convaincre les électeurs et les abstentionnistes pour gagner au second tour. Il en a la volonté… Suffira-t-elle ?
Les regards des adjoints sur les tableaux de résultats, les coups de fils pour vérifier les chiffres, la panique des nouveaux candidats perçus hier soir à la mairie de Schiltigheim, tout cela soulignait une vérité cruelle : le rejet de Jean-Marie Kutner.
Injuste pour les fans, logique pour les adversaires, celui qui ne peut plus être maire finit la soirée sous les 20 %. Une claque camouflée sous des éléments de langage de type « mobiliser les abstentionnistes ».
Certains s’interrogent à voix basse sur les intentions de second tour, sur leur propre vote.
A l’heure où nous écrivons l’article, nous ne savons pas si le chef de l’orchestre du Titanic va continuer le concert ou pas.
En 2ème position, à plus de 15 % de Christian Ball, Danielle Dambach pense que son heure est arrivée. Aussitôt annoncée l’alliance avec le PS et le PCF, elle en appelle à l’union des forces du progrès. “La” Danielle Dambach retrouve ses accents de gauche.
Les discussions et manœuvres des partis ont repris. Après l’alliance Dambach-Nisand, voici donc venu le temps de l’alliance Dambach-Jampoc. Les deux adjointes de l’époque Nisand savent travailler ensemble. Arriveront-elles à rassembler les Schilickois ? Là est la question.
Ce matin, dans mon PMU préféré, certains électeurs ou supposés tels rejetaient les « magouilles » que constituent les alliances des ennemis du 1er tour.
L’un d’entre eux allait plus loin : « Dambach, Jampoc… et demain Nisand ». L’ombre de l’ancien maire passa sur la discussion. Un autre se demandait si, des verts à l’extrême gauche, on n’allait pas avoir des Zad à Schiltigheim.
Réponse dans les urnes.
Reportage sur place, à Schiltigheim, sur le site historique du Dinghof.
Ce matin, un camion venu livrer du matériel sur place à été bloqué à l‘entrée du chantier par des riverains. La police (municipale et nationale) s’est déplacée et a relevé l’identité des personnes présentes.
Comme il se doit, les candidats aux élections municipales (qui auront lieu ce dimanche) étaient sur place, sauf… Monsieur Kutner. Par ailleurs sur place, les candidats de la France Insoumise et du Parti Socialiste semblaient plus préoccupés par le drapeau alsacien accroché à la grille d’entrée du site !
La présence de Danielle Dambach paraît plus pertinente et pour cause : elle avait déposé un arrêté de péril, tout comme Andrée Munchenbach qui s’est toujours battue pour le patrimoine de la ville.
La vraie question est : pourquoi le maire Kutner insiste tant pour démarrer les travaux contestés à deux jours du premier tour ? Grand seigneur, il aurait pu attendre deux semaines, laissant le nouveau maire (lui-même peut-être) décider de l’avenir du site historique. Une insistance qui devient louche, à croire que Jean-Marie Kutner a promis au promoteur de régler l’affaire avant de partir !
En bref, le mandat de 4 ans de l’actuel maire aura été “ponctué” d’incidents…
Anticor est une association qu’on ne présente plus. Fondée par le juge Éric Halphen et Sévérine Tessier pour lutter contre la corruption et rétablir l’éthique en politique, elle propose aux candidats, avant chaque élection, de signer une charte éthique. Jean-Marie Kutner l’avait signée, ce qui l’autorisait à utiliser l’image d’Anticor dans sa campagne, avant de s’en libérer. La Charte est actuellement proposée au candidat schilickois présent ce dimanche.
Dans le même temps, Anticor estime que Jean-Marie Kutner, maire sortant, n’a pas respecté ses engagements et dit vouloir saisir le procureur de la République. JMK s’énerve.
Comment qualifier la réaction JMK ? Nous vous laissons le soin d’en juger par vous-mêmes :
Je suis choqué, mais non étonné de cette manœuvre à 3 jours du premier tour des élections. À toutes fins utiles, cette manœuvre est totalement illégitime et ne restera pas sans suite. Ci-dessous vous trouverez ma lettre de dénonciation datée du 23 juillet 2015 envoyée en AR. Je ne suis donc plus ni membre ni adhérent à cette charte depuis cette date. Une lettre adressée à la présidente locale avec copie à Mr le Préfet et Mr le Président national Anticor part ce jour pour en dénoncer la manœuvre.”
Le maire sortant oublie qu’il n’a pas signé une adhésion mais une charte, un document qui l’engageait pour la durée du mandat, engagement intrinsèque au mandat. N’est-il pas un peu facile de signer un engagement avant des élections et de le dénoncer juste après ?
Et voilà JMK d’insister :
Lettre à Mme la présidente Anticor 67 avec copie à Mr le Préfet, Mr le Président National, et mes avocats en vue d’entamer les démarches nécessaires.”
Monsieur Kutner, qui nous rejoue un classique de “Bienvenue chez les élus”, peut-il nous rappeler combien de milliers d’euros ont déjà été dépensés en frais d’avocats pour ce genre d’affaires ? Et en profiter pour nous parler des avenants à ces frais d’avocats ?
Le Groupe Local Anticor 67 prend acte des réactions de Jean-Marie Kutner. En fonction de l’évolution du dossier, il se réserve également le droit d’ester en justice.
Plus de 100 personnes se sont déplacées hier matin après l’appel de Michel Szlosser, le président de l’Association des Riverains du Dinghof. L’objectif du rassemblement était de s’opposer au démontage de la maison du Dinghof, vestige architectural de l’ancien village d’Adelshoffen.
Comme nous l’avions écrit dimanche, il est curieux de voir le maire sortant Jean-Marie Kutner s’obstiner contre ce bâtiment qu’il veut remplacer par des immeubles. Comme il se doit en période électorale, les candidats se sont rendus sur place, sauf le candidat de Lutte Ouvrière et, bien sûr, le maire sortant…
Elle circule, cette devinette : quelle est la différence entre Nathalie Jampoc-Bertrand, Danielle Dambach et Christian Ball ?
Monsieur Ball, lorsqu’il n’était plus d’accord avec le Maire, a démissionné, lui… Allusion au fait que les deux adjointes de Raphaël Nisand n’ont jamais été jusqu’à la démission.
Il y a un mois, des Schilickois étaient « sondés » sur les élections municipales. À ce jour, le seul résultat qui est évoqué par certains serait le score d’une liste « En Marche » à 13 %. Bluff ou rumeur fondée ?
On sait que le sondage fut sérieux. Qui l’a payé et pourquoi ? On cherche toujours…
Une liste qui étudiait les inscrits sur la liste électorale s’est interrogée sur la « qualité » de celle-ci. Un candidat, est non des moindres, y est encore inscrit comme domicilié sur la friche Simply… un tas de gravas aujourd’hui !
La question se pose : Monsieur le Préfet, est-ce légal ?
« Les propos sur Facebook de Pernelle Richardot, première secrétaire fédérale du PS du Bas-Rhin ( DNA du 22 mars), concernant l’impossible fusion de premier tour entre les listes menées par Danielle Dambach (Schilick Écologie) et Nathalie Jampoc Bertrand (PS), a fait bondir Danielle Dambach. “La première secrétaire du PS strasbourgeois s’invite dans le débat de la campagne schilikoise et vole la vedette à sa tête de liste”, constate Danielle Dambach. Selon Pernelle Richardot, Danielle Dambach a fait achopper l’accord en voulant les meilleures places sur la liste. Et elle envisagerait de s’allier au premier adjoint sortant Christian Ball (LR) » lisait-on il y a peu dans les colonnes des DNA (https://c.dna.fr/edition-de-strasbourg/2018/03/23/schiltigheim).
Une intervention qui a mis en colère Danielle Dambach mais qui a aussi énervé la liste de Nathalie Jampoc-Bertrand. Un ex-candidat à Schiltigheim nous déclarait au téléphone :
Ce n’est pas la 1ère fois que le PS Strasbourgeois vient perturber Schiltigheim. Au PS, certains ont comme slogan « Strasbourg d’Abord et nous avec »
Ambiance.
Présent sur le terrain de la campagne, Christian Ball a interpellé la rectrice de l’Académie sur la menace de fermeture d’une classe à Schiltigheim. Un thème cher aux électeurs et dont le candidat a su saisir tout l’à-propos. Bien joué.
La tête de liste Schilick l’Insoumise, Marc Baader, se sent oubliée par les médias locaux. Il nous l’a écrit récemment après la sortie de votre Heb’di-Mag du mois de mars. Il est vrai que nous ne le placions pas parmi les favoris.
Le 3 avril prochain, Alsace20 diffuse un débat entre les quatre principaux candidats schilikois. Encore cette fois, “Schilick l’Insoumise’” ne sera pas représentée…
Voici ce qui exaspère Marc Baader :
La France Insoumise que nous représentons avec la liste « Schilick l’Insoumise » a réalisé un score non négligeable de près de 27 % aux présidentielles et 14,85 % aux législatives de 2018 à Schiltigheim. Cependant, nous n’avons pas été invités.”
Le directeur général de la chaîne de télé alsacienne répond :
Le CSA salue la pluralité de la chaîne, M. Baader ayant réalisé un score de 5,41% aux dernières municipales n’est pas représentatif, la chaîne ne possède pas de plateau pouvant accueillir plus de 4 candidats…”
Marc Baader dit vouloir « solliciter d’autres chaînes télévisées notamment du service public comme France 3 ou Arte pour que l’une d’entre elles organise un débat de premier tour des élections municipales partielles de Schiltigheim en invitant l’ensemble des candidats, et que soit respectées les conditions d’une information plus objective et conforme à la mission de service public d’information. »
Nous ne savons pas encore si, dans l’éventualité où ils n’obtiendraient pas leur débat, ils organiseraient une manifestation.
L’adjointe au parcmètre de Roland Ries, également à la tête du PS bas-rhinois, semble très intéressée par l’élection municipale de Schiltigheim. C’est d’ailleurs elle qui mène officieusement la liste PS schilickoise.
Ce qui n’est pas forcément une bonne nouvelle pour Nathalie Jampoc-Bertrand… Les automobilistes de la couronne strasbourgeoise ne l’apprécient pas forcément.
Mais si Anne-Pernelle Richardot soutient le PS strasbourgeois, ce n’est pas pour aider la jeune tête de liste, c’est simplement pour que le parti ne perde pas toute influence à l’Eurométropole. En effet, une victoire du PS à Schiltigheim permettrait au parti de se renforcer au sein de l’Eurométropole, où le PS perd chaque jour un peu plus la main, comme partout d’ailleurs.
Actifs en conseil municipal, les socialistes ont été plutôt discrets sur le terrain ces quatre dernières années.
Premier adjoint de Jean-Marie Kuttner pendant quatre ans, Christian Ball ne supportait plus les méthodes Kutner, tant au niveau de la gestion qu’au niveau du bétonnage intensif.
Il a démissionné, suivi par un tiers des élus, événement qui a entrainé cette nouvelle élection.
(La salle du conseil municipal de Schiltigheim @ www.ville-schiltigheim.fr)
À son sujet, les Schilickois semblent partagés : voter pour celui qui a eu le courage de démissionner ou se débarrasser complètement de tout ce qui a touché de loin ou de près à Jean-Marie Kutner ?
L’ancienne adjointe à l’Urbanisme et à l’Environnement, actuellement conseillère municipale de l’opposition c’est toujours battu pour le patrimoine de la ville en organisant des visites, des réunions ou en se battant sur le terrain pour le Dinghof, xxx
Il lui est souvent reproché d’être trop conciliante, mais après dix années de tension au conseil municipal, une pause pourrait être appréciée dans la ville.
L’équipe est très large et va de gauche au centre droit
La France Insoumise est arrivée en tête au premier tour des élections présidentielles avec 26,96%. Chiffre qui, sur le papier du moins, en fait une formation politique parmi les favorites.
(Marie A.Meynioglu et Marc Baader @ schilick-insoumis.fr/)
Marc Baader a fait 5,41 % lors de l’élection municipale en 2014. Réussira-t-il à exploser ce score pour se retrouver au second tour le 15 avril prochain ?
Objectif difficile à atteindre car quatre listes peuvent également prétendre récupérer les voies de gauche… Marc Baader ainsi que sa co-listière Marie Meynioglu n’ont pas l’expérience du pouvoir comme peuvent l’avoir le PS ou les écologistes. Cela ne met aucunement en cause la légitimité de la liste Schilick l’Insoumise qui pourrait créer la surprise, dans un sens comme dans l’autre.
Tout comme le PS, la France Insoumise a rarement été vue sur le terrain lors du mandat de Jean-Marie Kutner.
En politique, les Alsaciens sont fidèles et même presque trop, puisqu’ils le sont malgré de mauvais résultats ou des manières de faire – disons – “douteuses”…
D’accord, Jean-Marie Kutner n’est pas Balkany ! Néanmoins, son comportement parfois à la limite du despotisme, sa soif de béton et une certaine légèreté dans sa gestion des comptes auront fini par lui coûter son mandat de maire. En outre, beaucoup de Schilickois lui reprochent d’avoir oublié ses nombreuses promesses (dont celles concernant la désormais fameuse “affaire du Dinghof“).
Le maire sortant aurait aimé se présenter sous l’étiquette En Marche… Les marcheurs n’en ont pas voulu !
A suivre….